Bienvenue chez les Dépendants Affectifs Anonymes Suisse


 La dépendance affective est un problème plus répandu qu‘on ne le croit et qui affecte les relations interpersonnelles. Ce trouble se développe chez les individus issus de familles dysfonctionnelles ou non, l‘enfant qui a grandi dans un milieu marqué par le manque de communication et d‘affection, la violence, l‘alcoolisme, l‘abus ou la négligence peut développer un sentiment de honte. Cette honte qui se traduit par une faible estime de soi, engendre des relations malsaines avec soi-même et avec les autres.

Rencontres-tu constamment des difficultés dans les relations avec les autres ?

Ressens-tu en toi le mal de vivre ?

As-tu des difficultés à reconnaître et à communiquer tes besoins ?

Sens-tu le besoin de te faire aimer à tout prix ?

Dépasses-tu tes capacités pour mériter 
l‘amour des autres ?

Dépendants Affectifs Anonymes t‘offre un groupe d‘entraide où tu trouveras espoir et liberté en partageant ton vécu avec des personnes qui vivent les même difficultés que toi et peuvent t‘aider.


La honte

La honte, source de la dépendance affective

Dr. Nathalie C., cofondatrice en 1988 de Dépendants affectifs anonymes (D.A.A.) au Québec, explique: „Un enfant qui éprouve de la honte se croit responsable de cette situation et conséquemment, il ne se sent pas digne d‘être aimé. Ceci entraîne un sentiment de non-valeur chez cet enfant et un problème d‘estime de soi… La honte est très douloureuse, insupportable. Toute personne normalement constituée essaie d‘échapper à la douleur créée par une situation de honte. Et c‘est là qu‘on développe des comportements de survie, pour ne plus être en contact avec la douleur.

Les comportements de survie

La dépendance affective peut prendre plusieurs formes. Selon plusieurs chercheurs, l‘enfant développe dès son enfance des mécanismes de survie. Quatre grands rôles de survie ont été observés:

Le héros, souvent un perfectionniste, qui se donne tout entier à ce qu‘il entreprend; le rebelle, ou le bouc émissaire. qui est le mouton noir de la famille; l‘enfant perdu, ou l‘effacé qui s‘isole dans un monde intérieur et enfin le bouffon qui recherche l‘attention en faisant rireles autres. Certains adopteront un ou plusieurs de ces rôles pour survivre dans leurs famille dysfonctionnelles d‘origine.

Le rétablissement

Le Dr. Nathalie C. nous explique: “Le rétablissement consiste à faire face à cette panoplie de comportements autodestructeurs. Il ne s‘agit pas ici de se condamner pour avoir développé ces comportements, mais au contraire d‘être compréhensif et doux avec soi- même… Le rétablissement consiste à changer notre façon de se percevoir, à être conscient de notre identité, à s‘aimer et à s‘accepter davantage. Comme conséquence de cette nouvelle perception, notre attitude change, ainsi que nos comportements qui s‘en trouvemodifiés sans effort, presque comme un automatisme…Il est question d‘essayer de se regarder différemment et de se découvrir des êtres beaucoup plus merveilleux qu‘on ne le croyait. C‘est cette nouvelle perception de soi qui est le moteur du rétablissement. Il s‘agit d‘améliorer notre niveau de conscience.

La correction de la perception de l‘identité se fait par la compréhension de son histoire personnelle: qu‘est-ce qui s‘est vraiment passé dans son foyer d‘origine et quelles en ont été les conséquences… Exprimer ses émotions actuelles et passées se révèle le principe thérapeutique le plus important du rétablissement… Partager est primordial, c‘est ce qui guérit, ce qui nous redonne le goût de vivre et qui nous donne le courage d‘essayer autre chose… Le partage, c‘est ce qui nous montre que c‘est possible, ce qui nous permet de briser l‘isolement, de rompre la loi du silence, car l‘enfant en nous a besoin d‘être entendu, beaucoup plus d‘ailleurs que d‘avoir raison. C‘est ainsi que dans D.A.A. les membres sont encouragés à s‘exprimer en « Je ».